Ohayo tout le monde, c'est Yumi Uchiwa !
Aujourd'hui,
je vais vous parler d'histoires, plus précisément, de contes. Dans
un monde magique et ensorcelant, il s'agit des Contes de Beedle le
Barde !
[
Cet article est composé à 90% de spoil ]
Alors,
si vous avez lu la description de mon profil, vous savez que je suis
une très très TRES grande fan de Harry Potter. Je ne pouvais
donc pas passer à côté des livres de la Bibliothèque de
Poudlard et je pensais qu'un article
sur ce petit livre de contes pourrait être intéressant. Quand je
dis "petit", c'est parce qu'il n'y a "que" 128
pages en tout avec les commentaires. En général, j'ai l'habitude de
lire des livres avec 500, 700, voire 1000 pages ou plus. Celui-ci, je
le considère plus comme un livre de "détente" que l'on
peut lire plusieurs fois sans problème (non, je ne l'ai pas lu des
dizaines de fois, je vois pas de quoi vous parlez ahah).
Ce
petit livre contient, dans l'ordre, une petite introduction, Le
Sorcier et la Marmite Sauteuse , La
Fontaine de la Bonne Fortune , Le
Sorcier au Cœur Velu, Babbitty Lapina et la Souche qui Gloussait, Le
Conte des Trois Frères et (pour casser la
magie) message de Georgette Mulheir, Directrice de Lumos. Je vais
vous faire un petit résumé de chaque conte avec mes impressions. Je
ne parlerai pas du conte de La Fontaine de la Bonne Fortune car le
texte est BEAUCOUP trop complexe et qu'il ne m'a pas particulièrement
marqué, bien qu'il soit sympathique à lire. Je tiens à
préciser que cet article sera très long et les personne qui ont
déjà lu les Contes De Beedle Le Barde risque de ne pas trouver
beaucoup d’intérêts à cet article, mais j'espère qu'il
plaira quand même. Enfin, entrons dans le monde de la
magie... Dissensium !
Alors,
pour commencer, j'aime beaucoup le fait que sur la première page,
sous le titre, on peut lire "Traduit des runes originales par
Hermione Granger". Je suis une grange fan de Hermione Granger
donc, dès ma première lecture, j'ai eu un grand sourire.
Introduction
L'introduction
est donc une intro classique dans les livres du monde des Sorciers.
Elle explique donc que les contes présents sont très appréciés
des enfants et qu'ils sont aussi célèbres chez les élèves de
Poudlard que Cendrillon ou la Belle au Bois Dormant chez les Moldus.
Il est également dit que dans ces contes, bien qu'ils ressemblent à
des contes de fée, les sorcières sont beaucoup plus actives dans la
recherche de leur bonne fortune que dans les contes des Moldus. Elles
préfèrent prendre leur destin en main plutôt que de faire une
sieste prolongée ou d'attendre que quelqu'un leur apporte une
chaussure égarée. Cette intro raconte aussi rapidement l'histoire
de Beedle le Barde. C'est un sorcier ayant vécu au XV° siècle,
né dans le Yorkshire, qu'il aimait bien les Moldus et il avaitt
apparemment une barbe exceptionnellement foisonnante d'après un
gravure sur bois. Il est aussi dit que le professeur Albus
Perceval Wulfric Brian Dumbledore, directeur de l'école de
sorcellerie de Poudlard, a laissé des commentaires à la fin de
chaque conte (que je ne dévoilerai pas ici), ce qui donne encore
plus de vie à ce livre selon moi. Il est aussi précisé que cet
ouvrage à été rédigé six mois avant les tragiques évènements
qui se sont déroulés au sommets de la tour d'astronomie de
Poudlard. L'auteure J.K Rowling a ajouté que les commentaires du
professeur Dumbledore semblaient avoir été écrit pour un public de
sorciers et que les Moldus risquaient de ne pas comprend et que c'est
pour cela qu'elle avait ajouté d'autres petites notes pour les
éclairer. Je trouve ça assez amusant que l'auteur fasse intervenir
des personnages bien connus dans un livre de contes "classique",
comme pour rappeler que ce livre fait et fera toujours parti de
l'univers de Harry Potter.
Le Sorcier et la Marmite Sauteuse.
Résumé
C'est
l'histoire d'un sorcier bienveillant qui utilisait sa magie avec
sagesse et générosité. Les gens venaient de très loin pour lui
exposer leurs ennuis. Il était ravi de leur apporter son aide et
prétendait que les charmes et potions qu'il avait sortaient seuls de
son chaudron qu'il appelait sa marmite de chance. Ayant atteint un
fort bel âge, il mourut, laissant ce qu'il possédait à son fils
unique. Ce fils avait une vision de l'usage de la magie bien
différente de celle de son défunt père. Un jour, il découvrit à
l'intérieur de la marmite une pantoufle. Le sorcier n'en fit rien et
l'a jeta où il l'avait trouvé. Le temps passait et plusieurs
paysans venaient réclamer son aide. Il les rejetait à chaque fois
et se rendit compte que la fameuse marmite prenait des formes
différentes en fonction des demandes des paysans. Elle se recouvrait
de verrues, faisait des bruits d'âne... Et ne quittait plus
l'égoïste sorcier, ce qui lui "gâchait" la vie. Au bout
d'un moment, le sorcier en eût assez et dit à tout le monde qu'il
réglerait leurs problèmes et lança des sortilèges à travers
toute la ville, la marmite bondissant toujours derrière lui. Une
fois tous les problèmes réglés, la marmite retrouva sa forme
d'origine, le sorcier lui mit sa pantoufle et à partir de ce jour,
le sorcier aida les villageois comme le faisait son père, de peur
que la marmite ne recommence à sauter.
Impressions
J'ai
assez apprécié ce texte car ça fait vraiment histoire de vieux
sorcier comme Merlin qui apporte son aide aux personnes qui en ont
besoin et ça nous montre aussi que l'égoïsme, la vanité, et nos
mauvais actes finiront toujours par nous rattraper (au sens propre
dans ce cas). Ce conte donne une bonne leçon de vie avec une touche
d'humour avec cette marmite qui le poursuit littéralement à travers
sa maison et même dans toute la ville ahah ! Ce texte m'a donné le
sourire la première fois que je l'ai lu et continu de me le donner
des années après.
Le Sorcier Au Cœur Velu.
Résumé
C'est
l'histoire d'un jeune sorcier beau, riche et talentueux qui avait
remarqué que ses amis devenaient sots quand ils tombaient amoureux.
Il décida alors de ne jamais tomber amoureux et il eut recours à la
magie noire pour assurer son immunité. Ignorant son secret, sa
famille riait de le voir si froid et si distant. Bien que de
nombreuses filles eussent essayer de lui plaire, aucune ne parvint à
toucher son cœur. Plus le temps passait, plus il voyait ses amis se
marier et avoir des enfants et il se félicitait de la sagesse dont
il faisait preuve. Quelques temps plus tard, les parents du sorcier
moururent mais il ne pleura pas et, au contraire, il considéra leur
mort comme une bénédiction. Il pouvait désormais vivre seul dans
le château et profiter des richesses. Ses serviteurs se demandaient
comment un homme tel que lui n'arrivait pas à avoir de femme et, se
vexant, il décida de prendre femme qui serait supérieure à toutes
les autres sur tous les points, d'une famille de sorciers avec des
dons exceptionnels et avec une richesse au moins équivalente à la
sienne. Dès le lendemain, il trouva la femme parfaite. Elle rentrait
dans tous les critères de recherches du sorcier, elle faisait
chavirer le cœur de tous les hommes, sauf un. Le sorcier ne ressenti
rien mais lui fit quand même la cour. Tous étaient troublés par le
changement de comportement du sorcier et dirent à la jeune fille
qu'elle avait réussit la où une centaine d'autre avait échoué. La
jeune femme elle-même était à la fois fascinée et rebutée
par ses attentions car elle ressentait la froideur derrière ses
actes. Mais la famille de la jeune fille trouvait cette union
bénéfique pour les finances et l'union se fit.
Au
cour d'un repas de cérémonie, le sorcier susurrait des mots doux à
la jeune femme sans réellement savoir ce qu'ils signifiaient.
La jeune femme lui dit alors qu'elle serait enchantée de croire ses
belles paroles si elle pensait qu'il avait un cœur. Le sorcier
sourit en lui assurant qu'il en avait un. Il l'emmena à l'écart du
festin et l'emmena dans le cachot où il conservait son plus grand
trésor. Dans une boite en cristal se trouvait un cœur recouvert de
poils, le cœur du sorcier. La jeune femme, apeurée, l'implora de le
remettre où il devait être. Comprenant que c'était indispensable
pour lui plaire, il déverrouilla le coffret de verre avec sa
baguette, se trancha la poitrine et remit le cœur velu dans la
cavité béante qu'il avait autrefois occupé. La jeune femme,
soulagée, lui saute au cou ce qui créa un effet bizarre chez le
sorcier. Il était devenu étrange au cours de son long exil et il
avait développé des appétits puissants et sauvages.
L'absence
du couple se fit remarquer par les invités du festin. Ils décidèrent
donc de fouiller le château et découvre enfin le cachot avec un
spectacle effroyable. La jeune femme était étendue sur le sol, la
poitrine ouverte et, à côté d'elle, le sorcier fou était
accroupi, tenant un cœur ensanglanté qu'il léchait et caressait,
s'étant juré de l'échanger contre le sien. Dans son autre main, il
tenait sa baguette magique essayant d'inciter le cœur velu à sortir
de sa propre poitrine. Mais le cœur velu était plus fort et
refusait d’abandonner l'emprise qu'il avait sur ses sens. Devant
les yeux horrifiés de ses invités, le sorcier ne pu plus se
supporter et décida d'arracher son son cœur à coups de poignard.
Il resta un instant avec les deux cœurs dans chaque main. Puis il
s'affaissa en travers du corps de la jeune fille et mourut.
Impressions
Alors,
ce texte est très beau - le texte original bien sur car, pour ceux
qui ont lu uniquement mon résumé, ce n'est évidemment pas
l'écriture de J.K Rowling ahah ! Donc cette histoire est belle,
tragique bien sur, mais la morale de l'histoire est très belle. Je
me souviens que cette histoire m'avait fait peur il y a quelques
années la première que je l'avais lu mais maintenant, que j'ai
compris la morale, j'apprécie beaucoup plus cette histoire. Pour
moi, la morale de l'histoire est que les sentiments sont quelque
chose de naturel, que même si on veut les refouler, ils seront
toujours présents qu'on le veuille ou non et que plus on les
masquera, plus on se détruira. Je sais que les sentiments font mal,
très mal même mais, ils font réfléchir et nous définissent.
Donc ignorer la nature humaine est inutile est peu nous
détruire, parfois plus qu'aimer.
L'amour
refoulé de cet homme l'a conduit à éprouver trop d'émotions d'un
seul coup et à tuer celle qui tenait à lui donc, ce récit nous
montre bien que ce l'amour peut en effet conduire à la folie mais
que l'amour refoulé peut conduire à bien pire...
La
psychologie est présente ahah !
Babbitty Lapina Et La Souche Qui Gloussait.
Résumé
Dans
un pays lointain vivait un roi stupide qui avait décidé qu'il
devait être le seul a avoir des pouvoirs magiques. Il fit créer une
brigade de chasseurs de sorciers et de sorcières et fit une annonce
afin de trouver un professeur de magie. Mais aucun sorcier véritable
n'osa se porter volontaire pour le poste car tous avait peur de la
brigade de chasse. Cependant, un rusé charlatan n'ayant aucun don en
magie vint au palais, voyant une chance de faire fortune, fit
quelque tours très simples et réussit à convaincre le roi stupide
qu'il possédait des dons exceptionnels. Le roi le nomma
immédiatement grand mage en chef, mage en magie personnel du roi. Le
charlatan demanda au roi un grand sac d'or pour acheter des baguettes
et autres objets magiques pour sa formation, plusieurs pierres
précieuses pour des sortilèges et une ou deux coupes d'argent pour
faire infuser les potions mais il garda bien sur tous ces biens qu'il
emmena chez lui. Mais il ne savait pas qu'il était observé par une
vieille femme qui habitait dans une maisonnette en bordure du parc
(ça ne vous rappelle pas un grand barbu qui aime les dragons, qui a
un chien et un parapluie rose ? ^^). Elle s'appelait Babbitty, la
blanchisseuse du palais. Elle observait le charlatan arracher deux
branches d'un arbre , puis disparaître à l'intérieur du palais. Le
charlatan donna une branche au roi en lui assurant qu'il s'agissait
d'une baguette dotée d'un formidable pouvoir qui se révélera quand
il sera digne d'elle. Chaque matin, le charlatan donna des cours des
sorcellerie en continuant de faire des tours simples au roi stupide
pour qu'il croit en ses dons et au pouvoir des baguettes ayant coûté
tant d'or.
Un
matin, tandis que le charlatan et le roi s’entraînait, Babbitty
les observait de sa fenêtre et ne pu retenir un fou rire qui parvint
aux oreilles du roi et de son professeur. Le roi fut vexé par ces
rires et demanda à son professeur quand est-ce qu'il sera prêt à
faire une démonstration de ses pouvoirs à ses sujets. Le charlatan
essaya de calmer son élève en affirmant qu'il serait bientôt
capable de réaliser de grands prodiges. Mais le roi, toujours vexé
par les rires de Babbitty, déclara qu'il invitera le lendemain toute
sa cour pour une démonstration. Le charlatan comprit qu'il devait
prendre la fuite avec ses trésors mais le roi lui interdit de
quitter le château sans sa permission sous peine d'être poursuivi
par la brigade de chasseurs de sorciers. Il lui dit également qu'il
devrait l'aider à faire sa démonstration et que si sa cour se
moquait de lui, il lui ferait couper la tête. Le roi laissa le
charlatan seul, apeuré et ne savant que faire. Ce dernier s'approcha
de la fenêtre de Babbitty qui était occupé à polir sa baguette.
Il vit alors des draps voler dans un baquet en bois et réalisa que
Babbitty était une vraie sorcière et comprit qu'elle était la
seule à pouvoir le sortir de cette situation. Le charlatan lui hurla
dessus, lui disant que son éclat de rire lui avait coûté cher et
qu'il la dénoncerait si elle ne l'aidait pas. Elle devrait se cacher
dans un fourré pendant que le roi ferrait sa démonstration et jeter
les sortilèges à sa place. Babbitty accepta mais demanda ce qu'il
se passerait si le roi essayait de lancer un sort que Babbitty ne
pouvait exécuter mais le charlatan l'ignora, fier de son
ingéniosité. Le jour de la démonstration, tous les seigneurs et
toutes les dames du royaume étaient réunis. Le roi monta sur
l'estrade et annonça qu'il allait faire disparaître le chapeau
d'une jeune femme. Babbitty, cachée au creux d'un fourré, pointa sa
baguette et fit le disparaître. L'étonnement fut complet et le roi
voulu faire voler un cheval. Babbitty le fit voler et la foule fut
conquise. Le roi allait lancer un autre sort quand le capitaine de la
garde courut vers lui, lui annonça qu'un de ses chiens était mort
et il lui demanda de le ramener à la vie. Le capitaine apporta le
corps et le roi pointa sa branche mais Babbitty sourit et ne se donna
même pas la peine de lever sa baguette car aucune magie ne pouvait
ramener les morts à la vie. Voyant que le corps ne bougeait pas, la
foule se mit à rire et le roi, surpris tout autant que la foule, se
tourna vers le charlatan. Ce dernier compris qu'il ne lui restait
plus qu'une chose à faire et dit que tout était de la faute de
Babbitty, cachée dans le fourré. Celle-ci s'enfuit et la garde la
poursuivi. Mais alors qu'elle atteignait une haie basse, la sorcière
disparue et quand ses poursuivant passèrent de l'autre côté, ils
virent la meute de chiens aboyer en grattant au pied d'un grand
arbre. En déduisant que Babbitty s'était transformée, le roi fit
abattre l'arbre. Mais tandis qu'ils s’apprêtaient à retourner au
palais, un gloussement de rire figea l'assemblée sur place. Babbitty
leur hurla qu'il était impossible de tuer une sorcière ou un
sorcier en le coupant en deux et leur proposa donc de couper le grand
mage (le charlatan) en deux. Le capitaine de la garde levait déjà
la hache mais le charlatan tomba à genoux criant de grâce et
confessant son infamie. Tandis qu'on le traînait vers le cachot, la
souche gloussa plus bruyamment que jamais et proclama qu'en coupant
une sorcière en deux, le roi avait déclenché un épouvantable
maléfice sur le royaume et qu'à chaque fois que quelqu'un ferait du
mal à un de ses semblables, il sentira la douleur d'un cou de hache
si violent dans son flanc qu'il demandera qu'on lui donne la mort. Le
roi tomba alors à genoux et déclara qu'il allait rédiger une
proclamation pour que tous les sorciers et sorcières du royaume
soient protégés. Babbitty revint sur ses paroles et demanda, pour
le mal que le roi lui a fait, une statue pour lui rappeler sa propre
stupidité. Le roi accepta et promit d'engager le meilleur sculpteur
du pays pour qu'il fasse une statue en or pur; puis le roi et sa cour
retournèrent au palais, laissant la souche rire seule. Une fois le
parc désert, un vieux lapin blanc avec une baguette magique serrée
entre les dents, sortit du trou de la souche. Babbitty s'en alla très
loin à grands sauts. A tout jamais s'éleva sur la souche une statue
en or de Babbitty et plus jamais aucun sorcier ni aucune
sorcière ne furent persécutés dans tout le royaume.
Impressions
Je
trouve que ce texte est le plus "réaliste" des textes de
Beedle le Barde. Quand je dis "réaliste", je veux
dire que l'on peut faire des centaines de tours de passe-passe, mais
on ne pourra jamais ramener quelqu'un à la vie, que ce soit dans le
monde des Moldus ou dans celui des Sorciers (j'exclue évidemment la
Pierre de Résurrection vu les dégâts qu'elle entraîne →
prochain conte). On a déjà tous espéré qu'on puisse, d'une façon
ou d'une autre, ramener une personne ou un animal qu'on aimait mais
dans le monde des Moldus, le retour à la réalité est plus brutal
car dans le monde des Sorciers, les enfants lisent ce conte et savent
alors que rien ne peut sauver de la mort.
Ce
que j'aime dans ce texte, que l'on parle des animagi et j'adore cette
communauté de sorciers (j'adore Sirius Black donc...^^).
En
gros, j'aime bien ce conte :)
Le Conte Des Trois Frères.
Résumé
Il
était une fois trois frères qui voyageaient au crépuscule, le long
d'une route tortueuse et solitaire. Après avoir longtemps marché,
ils arrivèrent devant une rivière trop profonde pour être
traversée à gué et trop dangereuse pour être franchie à la nage.
Cependant, les trois frères connaissaient bien l'art de la magie,
aussi, d'un simple mouvement de baguette, ils firent apparaître un
pont. Ils étaient arrivés au milieu du pont quand une silhouette
encapuchonnée leur bloqua le passage. Cette ombre, c'était le Mort.
Elle était furieuse car habituellement, les voyageurs se noyaient
dans la rivière. Mais la Mort était rusée. Elle fit semblant de
féliciter les trois frères pour leurs talents de magiciens et leur
dit qu'ils méritaient chacun une récompense pour lui avoir si
habilement échappé.
Le
plus âgé des frères, qui aimait les combats, demanda une baguette
magique plus puissante que toutes les autres, une baguette digne d'un
sorcier qui avait vaincu la Mort ! La Mort traversa alors le pont,
s'approcha d'un sureau qui se trouvait sur la berge et fabriqua une
baguette qu'elle donna au premier frère.
Le
second frère décida d'humiliée la Mort encore plus en lui
demandant qu'elle lui donne le pouvoir de ramener les morts à la
vie. La Mort ramassa alors une pierre dans la rivière et la donna au
second frère, lui disant qu'elle aurait le pouvoir de ramener les
morts.
La
Mort demanda ensuite au troisième frère. C'était le plus humble et
le plus sage des trois et la Mort ne lui inspirait pas confiance.
Aussi demanda-t-il quelque chose qui lui permettrait de quitter cet
endroit sans qu'elle puisse le suivre. A contrecœur, la Mort lui
tendit alors sa propre Cape d'Invisibilité.
Puis
la Mort s'écarta pour les laisser poursuivre leur chemin, ce qu'il
firent, s'émerveillant de l'expérience qu'il venait de vivre et
admirant les présents offerts par la Mort. Au bout d'un certain
temps, les trois frères se séparèrent et chacun partit de son
côté.
L’aîné
continua de voyager jusqu'à arriver dans un lointain village. Il
venait chercher un sorcier avec qui il avait eu une querelle et bien
sur, vu qu'il possédait désormais la baguette de Sureau, un duel
s'ensuit. Laissant son ennemi mort sur le sol, l'aîné se rendit
dans une auberge et se vanta de posséder la puissante baguette qu'il
avait arraché à la Mort, une baguette qui le rendait invincible.
Cette même nuit, un sorcier se rendit dans la chambre du frère
aîné, abruti par le vin, et le voleur s'empara de la baguette et
lui trancha la gorge.
Ainsi
la Mort prit le premier frère.
Pendant
ce temps, le deuxième frère rentra chez lui où il vivait seul. Là,
il sortit la pierre et la tourna trois fois dans sa main. A son grand
étonnement et pour sa plus grande joie, la silhouette de la jeune
fille qu'il avait un jour espéré épouser avant qu'elle ne meure
prématurément, apparut devant lui. Mais elle restait silencieuse et
froide car bien qu'elle fût revenue parmi les vivants, elle
n'appartenait pas à leur monde et souffrait de ce retour. Alors, le
deuxième frère, rendu, fou par ce désir sans espoir, finit par se
tuer pour la rejoindre véritablement.
Ainsi
la Mort prit le second frère.
Pendant
de nombreuses années, la Mort chercha le troisième frère et ne put
jamais le trouver. Ce fut seulement lorsqu'il eut atteint un grand
âge que le plus jeune des trois frères enleva sa Cape
d'Invisibilité et la donna à son fils. Puis il accueillit la Mort
comme une vieille amie et ils quittèrent cette vie ensemble, comme
des égaux.
Impressions
C'est
absolument mon conte préféré ! Depuis que j'en ai entendu parler
dans Harry Potter et les reliques de la Mort, j'adore ce conte et je
ne peux pas m'empêcher de le lire et de le relire dès que j'ai un
moment. Il nous montre que l’arrogance du premier frère et que le
désir du second les ont mené à leur perte alors que l'intelligence
et la sagesse du troisième lui a permis d'avoir la vie qu'il
désirait et de ne pas avoir peur de la Mort. En plus, ma relique
préférée est la Cape d'Invisibilité (oui, comme Hermione ^^) et
je trouve la personnalité du troisième frère très intéressante
rappelant beaucoup celle de Harry Potter (ce qui est normal vu que
Harry serait un descendant de Ignotus Peverell (pour ceux qui ne
connaissent pas l'univers d'Harry Potter, les contes des Trois Frères
est basé sur l'histoire des frères Peverell)). En plus, j'aime
beaucoup le fait que Beedle le Barde nous reparle du fait qu'on ne
peut pas ramener une personne à la vie.
Bref,
j'adore ce livre de contes même si je pense que vous l'avez compris.
En tout cas je vous conseil fortement de le lire si ce n'est pas déjà
fait. Personnellement, j'ai cette
édition qui est très bien avec de belles images. Pour ceux
qui parlent couramment anglais ou qui le comprennent bien, je vous
conseil ce
livre qui est d'après ce que j'ai vu très beau. J'espère
que ce long article vous a plu et je vous dis à bientôt dans un
nouvel article.
Bref, j'adore ce livre de contes même si je pense que vous l'avez compris. En tout cas je vous conseil fortement de le lire si ce n'est pas déjà fait. Personnellement, j'ai cette édition qui est très bien avec de belles images. Pour ceux qui parlent couramment anglais ou qui le comprennent bien, je vous conseil ce livre qui est d'après ce que j'ai vu très beau. J'espère que ce long article vous a plu et je vous dis à bientôt dans un nouvel article.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire